Un petit lien qui résume le malaise actuel qui rêgne actuellement sur les marchés financiers
Un petit lien qui résume le malaise actuel qui rêgne actuellement sur les marchés financiers
14H30 : Etats-Unis : Inscriptions aux allocations chômage (hebdomadaire)
Aux Etats-Unis, le département du Travail a comptabilisé
439 000 nouvelles inscriptions au chômage la semaine dernière contre un
consensus de 440 000. La semaine précédente, 445 000 inscriptions
avaient été enregistrées, chiffre révisé de 442 000.
16H00 : Etats-Unis : Dépenses de construction
(février)
ISM
Manufacturier (mars)
Les dépenses de construction ont reculé pour le quatrième mois consécutif
en février aux Etats-Unis, touchant leur niveau le plus bas depuis près de sept ans
et demi, la morosité affectant tous les secteurs de la construction depuis les logements
résidentiels jusqu'aux travaux publics.
Selon des statistiques officielles publiées jeudi, les dépenses de construction ont
diminué de 1,3% pour s'établir à 846,23 milliards de dollars, après une baisse de
1,4% en janvier (révisé de -0,6%).
Les économistes et analystes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne
une baisse inférieure, de 1,0%, en février.
La croissance s'est accélérée dans le secteur manufacturier américain en mars,
comme en témoigne l'indice de l'Institute for Supply Management (ISM) publié jeudi
et qui est au plus haut depuis plus de cinq ans.
Cet indice ressort à 59,6 en mars contre 56,5 en février. Les économistes
attendaient une hausse moins prononcée, avec un indice de 57,0. L'indice est au
plus haut depuis juillet 2004.
11h00 : UE : sentiment économique
L'indice du sentiment économique et le climat des affaires dans la zone euro ont
progressé plus que prévu en mars. L'indice du sentiment économique a ainsi
progressé à 97,7 en mars, à comparer avec 95,9 en février et un consensus
Thomson Reuters de 97,2. Pour sa part, l'indice du climat des affaires est
remonté à -0,32, contre -0,65 en février et un consensus de -0,85.
14H30 : Etats-Unis : Revenus des ménages
(février)
Dépenses
des ménages (février)
La consommation des ménages américains a légèrement ralenti en février
par rapport à janvier, tout en restant en hausse pour le cinquième mois d'affilée,
selon les chiffres publiés par le département du Commerce.
Les dépenses de consommation ont augmenté de 0,3% le mois dernier, conformément aux
attentes du marché, après une progression chiffrée à 0,4% en janvier, elle-même revue
à la baisse par rapport à la première estimation (+0,5%).
Le revenu des ménages est resté inchangé par rapport à janvier alors que le marché
attendait une petite hausse de 0,1%. En janvier, la hausse avait été de 0,3%
(+0,1% en première estimation).
La stagnation des revenus a poussé le taux d'épargne à son plus bas niveau
depuis octobre 2008, à 3,1% contre 3,4% en janvier.
Le moral des ménages a poursuivi en mars sa baisse entamée depuis
le début de l'année, les Français se montrant surtout inquiets de la montée
du chômage et des perspectives de niveau de vie, a annoncé l'Insee vendredi.
L'indicateur mesurant le moral des ménages a perdu 1 point par rapport à février
pour atteindre -34 points, a précisé l'Institut national de la statistique.
En mars, l'opinion des ménages sur le niveau de vie passé en France a continué
à baisser (-1 point, après -5 en février), relève l'Insee.
Mais ce sont surtout les perspectives d'évolution du niveau de vie en France
qui s'assombrissent aux yeux des ménages (-5 points), selon l'Insee.
Le chiffre du produit intérieur brut (PIB) publié par le département du Commerce est
ressorti à +5,6% contre +5,9% annoncé lors de la deuxième estimation donnée fin février.
Les économistes interrogés par Reuters s'attendaient à une simple confirmation de cette
deuxième estimation.
Le PIB américain avait augmenté de 2,2% en rythme annualisé au troisième
L'indice du sentiment du consommateur est resté inchangé à 73,6 alors que les
économistes interrogés par Reuters le voyaient à 73,0. Les consommateurs restent
toutefois inquiets du niveau élevé du chômage et des conditions difficiles en matière de crédit.
15H55 : Etats-Unis : Confiance des consommateurs du Michigan (mars)
Au mois de février, le climat des affaires s'était détérioré en raison de conditions
climatiques défavorables.
L'indice Ifo du climat des affaires en Allemagne s'est ainsi établi à 98,1 mars,
contre 95,2 en février, alors que le consensus tablait sur un indice à 95,9.
Le département du Commerce a fait état mercredi d'une baisse de ces ventes de
2,2% à 308.000 unités annuelles contre 315.000 en janvier.
Les analystes interrogés par Reuters prévoyaient une hausse, à 320.000 unités
annuelle contre un volume initialement annoncé à 309.000 unités en janvier.
A la même date, les statistiques indiquent en revanche une baisse de 2,7 millions de barils
des stocks d'essence, à 224,6 millions de barils, et une diminution de 2,4 millions de barils
des stocks de distillats, à 145,7 millions de barils.
Fin février, 2,667 millions de personnes étaient inscrites dans la première catégorie (dite A)
à Pôle emploi en métropole (+0,1% ou +3.300 personnes par rapport à janvier) selon le ministère.
Son indice d'activité, surnommé le "Philly Fed", a atteint 18,9 pour le mois de mars
contre 17,6 en février.
Les économistes et analystes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne
un chiffre de 18,0 et leurs estimations s'échelonnaient de 14,0 à 23,0.
Son indice, calculé après enquête auprès de 289 analystes et investisseurs
entre le 1er et le 15 mars, est ressorti à 44,5 après 45,1 en février et 47,2 en janvier.
Les 43 économistes interrogés par Reuters attendaient un indice en baisse plus
marquée, avec une prévision moyenne de 43,7.
Les prix à la consommation ont augmenté de 0,3% en février sur un mois, et de
0,9% par rapport à février 2009. Ils avaient diminué de 0,8% en janvier sur un mois,
et progressé de 1% sur un an.
13H30 : EU - Permis de construire
(février)
Mises en chantier (février)
Les mises en chantier de logements et les permis de construire aux Etats-Unis
ont reculé en février en raison des mauvaises conditions climatiques dans certains
régions, qui ont perturbé la construction de logements, montrent les statistiques
officielles publiées mardi.
Le département du Commerce a fait état d'une diminution de 5,9% des mises en chantier,
au total de 575.000 en rythme annualisé et en données corrigées des variations
saisonnières (CVS).
Les économistes et analystes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne
570.000 contre les 591.000 annoncées initialement pour le mois de janvier.
Ce dernier chiffre a été révisé à la hausse à 611.000 unités.
Par rapport au mois de février 2009, les mises en chantier ont augmenté de 0,2%.
Les nouveaux permis de construire, censés préfigurer l'évolution de l'activité de la
construction, ont reculé de 1,6% en février à 612.000 après avoir atteint le mois
précédent 622.000 unités.
Le marché en anticipait 610.000.
19H15 : EU - Décision de politique monétaire de la Fed
La Réserve fédérale américaine a réaffirmé qu'elle s'engageait à maintenir
ses taux d'intérêt proches de zéro pendant "une période prolongée", tout en estimant
que le rythme de reprise de l'économie s'était quelque peu accéléré.
Comme attendu, la Fed a laissé inchangé l'objectif de taux des fonds fédéraux,
maintenu entre zéro et 0,25%, et elle a déclaré que le marché du travail se "stabilisait",
une appréciation plus optimiste que lors de sa dernière réunion de politique monétaire
en janvier.
Comme prévu également, la Fed a annoncé qu'elle mettrait un terme à son programme
de rachat d'actifs adossés à des crédit immobiliers à la fin du mois du mars, tout en
soulignant qu'elle continuerait à surveiller de près les perspectives économiques afin
de voir si d'autres mesures de soutien étaient nécessaires.
L'objectif de taux des fonds fédéraux a été maintenu entre zéro et 0,25%, son plus bas
historique, depuis le mois de décembre 2008 mais le taux d'escompte a été relevé le
mois dernier de 0,5% à 0,75%.
La production industrielle dans la zone euro a augmenté de 1,7% par rapport
à décembre, sa plus forte hausse depuis le début du calcul de ces statistiques
en 1990. Les économistes interrogés la semaine dernière par Dow Jones
Newswires tablaient sur une progression de seulement 0,7%.
En données révisées, la production a crû de 0,6% sur un mois
en décembre, alors que l'estimation initiale était d'une baisse de 1,7%.
La France comptait 322.000 emplois salariés de moins fin 2009
par rapport à fin 2008 dans le privé (-1,8%), après un quatrième trimestre
marqué par une perte nette de 11.500 postes, selon des chiffres définitifs
diffusés jeudi par le ministère de l'Emploi.
L'économie a détruit l'an dernier beaucoup plus d'emplois qu'elle n'en a créés,
environ trois fois plus qu'en 2008. Sur une année civile, ce sont les plus grosses
pertes nettes jamais enregistrées.
La France comptait 17,72 millions de salariés fin décembre.
Ces résultats révisés sont toutefois plus favorables que les données provisoires
publiées mi-février, qui faisaient état d'un recul de 2,5% de l'emploi salarié
dans les secteurs principalement marchands en 2009, soit 412.000 postes
en moins qu'en 2008.
Au quatrième trimestre, les destructions nettes d'emploi ont atteint 11.500
(-0,1%), après 66.000 (-0,4%), selon les données publiées par la direction
des études et statistiques du ministère (Dares).
Dans l'industrie, l'hémorragie d'emplois s'est poursuivie, avec 173.000
pertes nettes sur l'ensemble de l'année (-4,9%), avec cependant au
quatrième trimestre "un rythme moins soutenu qu'au troisième trimestre
(-1% après -1,4%)", a observé l'Insee.